Dernier épisode, nos « adieux » aux Cinque Terres. Partis vers 11h du parking (qui nous a coûté un rein), destination finale => Florence, avec un arrêt à Pise. Nous traversions une période de canicule à l’époque, on a fondu comme du fromage à raclette sur les sièges de la voiture (grâce à Dieu pour la clim, car je ne voyais que la descente aux enfers et sans glamour à ce moment-là ). Trajet de 1 heure 40 jusqu’à Pise; conseil, garez votre voiture un peu loin des monuments : sans surprise dans le cœur de l’action impossible de trouver une place de parking. Nous avons trouvé un parking assez grand, ainsi que les navettes touristiques à 5-8 min à pied des monuments. Il y a un petit bus gratuit qui vous emmène en face de la place. Sérieusement, vous allez prendre plus de temps à attendre le bus, qu’à faire le chemin à pied. Le soucis, c’est qu’il faisait tellement chaud, et le soleil était si impitoyable, que la seule idée de marcher était une torture.
Petite parenthèse, je me rappelle qu’il avait deux gars qui vendaient des parapluies sur le parking (pour le soleil haha) avec les images de la Tour, le Duomo, le Baptistère, sympas les prp. J’avais tellement envie d’avoir un « parapluie attrape touriste », pourtant Roro, -mais… non, il ne faut pas acheter ici, c’est un piège, sont trop chers, la bad quality tu vas l’ouvrir et finito, à Florence on trouvera même mieux, pipipi pi pi pi… -, donc pas de prp. Retour d’expérience, il ne faut pas faire confiance à ton mec sur le soleil de la canicule ! En arrivant à la place des monuments, pas d’ombre nulle part, il fallait marcher vite pour ne pas fondre comme chocolat au bain Maria, et de plus, il n’y avait plus de parapluie sympa et c’était encore plus cher que ceux du parking. Enfin… regret total. Fin de la parenthèse.
Nous sommes restés juste 4 heures (le soleil était enervé). Un peu d’histoire, Pise est un des berceaux de la Renaissance, vous pouvez vous dire, « je vais marcher sur les pas de Galileo Galilei (celui qui a inventé le compas et qui a été puni pour faire de la publicité à l’idée que la terre n’est pas le nombril de l'univers mais que c’est le soleil, pff quelles idées) ; M. Fibonacci (appelle-moi au 0 1 1 2 3 5 8 13 21..); Andrea Bocelli (pooooor tiiiiiii voooolarééééé); oui des gens intelligents, dont je pourrais parler et avoir l’air d’être intelligente aussi, oui, c'est ce que je vais faire dans ce post, bien joué Ingrid». Enfin, la popularité de Pise née grâce (ou à cause, ça dépend du point de vue) à un projet d’architecture qui a terriblement mal tourné, oui, la célèbre tour penchée. C’est sans doute la première raison pour laquelle on vient visiter Pise, et c’est certainement la plus célèbre tour au monde (désolée la Tour Eiffel). La tour est le campanile de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Pise, qui se trouve sur la Piazza dei Miracoli. La construction débute en 1173, et quand ils arrivent au troisième étage, vers 1178, la tour commence déjà à pencher. En 1990, l’angle d’inclinaison progressait dangereusement, alors il était temps de réparer ce gâchis. Après des investissements importants et des concepts très captivants du point vue ingénierie et physique, on évite un effondrement du symbole, et la tour rouvrait ses portes en 2001. Aujourd’hui la tour fait +/- 60 m, elle est penchée à 3,97°, et sans intervention humaine elle se redresse petit à petit, tout un exploit du XXIe siècle.
La tour inclinée est aussi la promesse d’un souvenir photographique unique et symbolique de n’importe quel être humain moyennement cultivé et original. Dieu ne la redresse pas ! (Au fond, je m’en fous, j’ai déjà eu ma photo).
Comme on ne disposait pas de beaucoup de temps, nous nous sommes limités à regarder les monuments les plus importants de loin (heureusement la plupart se trouvent dan la même Piazza dei Maracoli, car le soleil n’était pas gentil. Le soleil nous a bien marqué les vacances!) : Le Duomo, Le baptistère Saint-Jean de Pise, Camposanto, L’Église Santa Maria della Spina, Palazzo della Carovana. Pise se visite sans regrets en une journée. Les restaurants à côté de la Piazza sont des pièges à touristes, mais si vous êtes pressé, un plat de spaghetti à la bolognaise (« al ragú ») fait l’affaire.
Une heure et demie après, on passera notre première nuit à Florence, et notre voyage continuera sa 3 ème partie. À bientôt!
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